Rhode Island

état du Rhode Island états-unis USA

Situer l’état de Rhode Island sur une carte

Population : 1.055.173 (43e) ; Capitale : Providence ; Surnom : The Ocean State ; Superficie : 3.140 km² (50e)

Étriqué entre le Massachusetts et le Connecticut, le plus petit état des États-Unis n’est pas une île, mais un recoin typique de la Nouvelle-Angleterre. Il n’empêche, malgré sa petite taille, c’est un état très intéressant. Son littoral est particulièrement attrayant, avec des kilomètres de côtes rocheuses qui alternent avec des criques et de grandes plages océanes de sable blond. La sinueuse baie de Narragansett et la géographie découpée ne sont pas sans rappeler les côtes de la Bretagne. Une trentaine d’îles occupent la baie, dont Hope (Espoir), Despair (Désespoir), Patiente ou encore Prudence, choisissez votre camp ! Tout autour s’étirent de nombreuses plages tranquilles.

Petit état, certes, mais historique, car pas moins d’un cinquième des monuments classés dans le pays se trouvent dans le Rhode Island ! L’état fut fondé en tant que colonie par Roger Williams en 1636, sous le nom complet de State of Rhode Island and Providence Plantations (un nom qu’il porte toujours). Il était désireux de mettre en pratique ses idées de liberté religieuse, que les pionniers du Massachusetts ne voyaient pas forcément d’un très bon œil. Parmi ses grandes idées, celle d’une séparation totale entre l’état et l’église, et le concept de rémunération pour les terres amérindiennes.

Indépendantiste jusqu’au bout, l’état du Rhode Island s’est à la fois élevé contre les colons britanniques puis a fait preuve de méfiance envers la nouvelle nation américaine. Il fut d’ailleurs le dernier à ratifier la constitution parmi les 13 colonies fondatrices.

L’industrie s’est rapidement développée dans l’état, qui reste aujourd’hui un haut lieu de la production nationale (contrairement à ce que peut faire penser son image de petit coin idyllique). En dehors des zones industrielles, le Rhode Island est une région charmante.

La première destination côtière est la célèbre station balnéaire, très chic, de Newport. Huppée et fréquentée par le gratin new-yorkais depuis longtemps, la ville est une destination très sympathique. Ce sont les immenses demeures de vacances de l’aristocratie, aujourd’hui transformées en musées, qui ont fait la renommée de Newport. Toutefois, son littoral est aussi l’un de ses points forts.

Pour plus de dépaysement, l’île sauvage et pittoresque de Block Island n’est qu’à une courte traversée de ferry au large. Ses phares isolés, ses grandes falaises, ses longues plages et son charmant petit village en font une belle étape.

Plus au nord, au creux d’une vaste baie, la capitale administrative de l’état et sa plus grande ville, Providence, est l’une des cités les plus agréables et intéressantes de Nouvelle-Angleterre. Elle possède un petit côté européen, avec une architecture historique. C’est une ville assez importante, mais avec une atmosphère détendue et elle est dernièrement devenue une étape renommée pour sa gastronomie.

Sur la route entre New York City et Boston, Providence est certainement l’étape urbaine la plus intéressante. Il est ensuite assez simple de se rendre à Newport pour découvrir la Riviera du nord. Un bel état, facile à visiter, pour les voyageurs pas trop pressés.

Block Island, Rhode Island

île de Block Island, Rhode Island

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Population : 1.100

Sorte d’île de Ré à l’américaine, l’île de Block Island, est séparée du reste de l’état du Rhode Island par quelques kilomètres d’océan. Avec tous ces « island » il y a de quoi rester confus, mais autant Block Island est bel et bien une île, autant Rhode Island ne l’est absolument pas.

Block Island est un coin tranquille, une île pastorale et pittoresque, assez chic mais simple, avec ses petites fermes, de grandes plages sauvages, des falaises abruptes et un large réseau de sentiers de randonnées. Il est agréable se déplacer sur l’île à pied ou en vélo.

Old Harbor, le vieux port, est le seul village de l’île (également appelé New Shoreham). C’est ici que débarquent les ferries en provenance du continent. Ce charmant petit village, avec ses maisons de poupées et son atmosphère paisible, a été construit au 19e siècle et il n’a pas dû beaucoup changer depuis cette époque. Plusieurs auberges assez haut de gamme permettent de s’y loger.

De part et d’autre du village, la nature s’explore assez facilement. Au nord d’Old Harbor, les plages s’étalent sur plusieurs kilomètres. Le Clay Head Nature Trail est une promenade qui longe de grandes falaises et offre de beaux panoramas. Clay Head Beach est également l’une des plus belles plages de l’île. Tout au nord de l’île s’étend un espace préservé, battu par les embruns, avec des dunes et un phare isolé, très photogénique. Dans le même esprit, le sud de l’île abrite également un phare dans un cadre superbe. Il ne faut pas hésiter à sillonner les routes et chemins de l’île, qui réservent de beaux paysages.

Newport, Rhode Island

Providence Rhode Island

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Population : 24.700

À ne pas confondre avec son homonyme en Californie, la station balnéaire de Newport, dans le Rhode Island, possède toutefois la même réputation et la même richesse (mais pas le même climat). On dit de Newport qu’elle a été la première station balnéaire de l’Amérique et elle reste certainement l’une des plus belles. Sur les rives de l’océan Atlantique, Newport est un lieu superbe où tout semble manucuré et tendre vers la perfection, que ce soit les immenses demeures et les yachts ou bien le cadre naturel et les couchers de soleil.

Évidemment, la ville est fréquentée par du beau monde, et depuis longtemps. John Fitzgerald et Jackie Kennedy s’y sont mariés et de nombreux autres présidents y ont résidé. Einsenhower y a même étudié au Naval War College, une institution, la plus haute école de la marine de guerre, dont les élèves en uniformes arpentent les rues de la ville.

Le premier attrait de Newport aujourd’hui, sur le plan touristique, ce sont les « mansions », les immenses manoirs de vacances du 19e siècle, construits le long de Bellevue Avenue. Il était de rigueur à une certaine époque pour les grandes familles new-yorkaises (Astor, Vanderbilt…) de posséder l’une de ces demeures à Newport.

Toutefois, Newport est également une ville plaisante en elle-même, avec un sympathique centre-ville, de nombreux restaurants et commerces, et bien sûr une situation très agréable en bord de mer avec de grandes plages et de très beaux paysages côtiers.

Les Mansions

À partir des années 1870, Newport devient un terrain de jeu pour l’élite de New York. Les grands patrons de l’industrie et leur famille viennent y construire de fantastiques résidences d’été (appelées mansions) et l’un des grands principes est de surpasser celle du voisin. À peine quelques décennies plus tard, lors de la grande dépression, un bon nombre de ces demeures ont été abandonnées par des propriétaires à moitié ruinés (voire totalement).

La société de conservation du comté de Newport (plus d’infos sur www.newportmansions.org) s’occupe de la majeure partie d’une douzaine des dernières grandes maisons de Newport, dont la plupart se visitent.

Chaque demeure semble exceller différemment dans le luxe. Marble House possède une salle de bal entièrement dorée. The Elms est particulièrement réputée pour ses jardins et ressemble comme deux gouttes d’eau au Château d’Asnières, près de Paris. Construit en 1852, Château-sur-Mer (en français dans le texte) fut la première mansion de Newport. Kingscote, plus petite que d’autres, possède un style original qui en fait l’une des plus appréciées des touristes. Toutefois, la grande star est The Breakers, un palais tout droit sorti de la Renaissance italienne surplombant l’océan. Cette immense demeure était la propriété de Cornelius Vanderbilt, l’un des hommes les plus riches de tous les temps.

La visite des mansions se fait généralement en tour guidé. Il est possible d’en visiter plusieurs (il existe un ticket combiné qui permet d’en choisir cinq) ou bien une par une. L’entrée de The Breakers est plus chère que les autres, ce qui est logique, car c’est aussi la plus spectaculaire et la plus intéressante.

L’ancienne demeure de la famille Astor, Beechwood, n’est pas gérée par la société de conservation et son entrée est donc indépendante des autres. Les visites de cette grande maison ont la particularité d’être faites par des acteurs costumés, pour retrouver l’ambiance de la Belle Epoque.

Parmi toutes les mansions de Newport, une seule est toujours habitée. Il s’agit de Belcourt Castle. Toutefois, on peut également la visiter.

Pour ceux qui ne souhaitent pas forcément entrer dans les demeures et les visiter, il est possible d’en avoir un bon aperçu gratuitement en emprunter le sentier côté océan, le Cliff Walk, à partir d’Easton Beach. En plus de donner sur les jardins des mansions, le sentier est en lui-même une superbe promenade le long d’un littoral rocheux et bordé de fleurs sauvages.

La ville & les plages

Dans un registre totalement différent (mais toujours dans un esprit chic) on trouve à Newport le plus grand musée du monde consacré au tennis, l’International Tennis Hall of Fame (sur Bellevue Avenue, entrée payante). Il prend place dans le club qui a accueilli le premier championnat national de tennis. Il est possible, pour une somme assez conséquente, de jouer sur ces courts historiques.

Au vu de sa situation, l’océan et ses plages restent l’une des grandes attractions de Newport. La petite plage de Gooseberry Beach est entourée de belles villas. First Beach (ou Easton Beach) est la plus animée des plages de la ville, tandis que Second Beach (ou Sachuest Beach), plus excentrée, est plus calme et considérée comme la plus belle plage locale. Third Beach pour sa part, est surtout fréquentée par les familles qui apprécient ses eaux calmes. Ocean Drive offre de belles vues sur tout le littoral et mène vers le parc de Brenton Point, un excellent site pour admirer les couchers de soleils panoramiques sur la baie de Narragansett.

Providence, Rhode Island

Providence Rhode Island

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Population : 317.550

S’étalant sur sept collines (un peu comme Rome, en moins antique) sur les rives de la baie de Narragansett, Providence est une cité particulièrement intéressante, mélange de moderne et d’historique. Elle constitue une destination agréable et la deuxième plus grande ville de Nouvelle-Angleterre après Boston. Dernièrement, Providence s’est également fait une bonne réputation grâce à ses restaurants.

Au commencement, ce n’était qu’un petit village de fermier. C’est en 1636 que le colon Roger Williams fonde une communauté à cet endroit. Il avait lui-même été chassé de la première colonie américaine sur la baie du Massachusetts, à cause de ses idées trop libérales en matière religieuse (rappelons que les premiers colons étaient avant tout des exilés religieux persécutés dans leur pays, mais qui n’entendaient certainement pas y renoncer ou accepter celle des autres).

Rapidement, la nouvelle colonie de Providence (dont le nom est évidemment plein de promesses) devient un port important, puis un grand centre industriel au 19e siècle. À l’époque, de nombreux immigrants de toute l’Europe y viennent pour travailler dans les ateliers de textiles.

La ville de Providence s’est construite de chaque côté de la rivière du même nom. La partie ouest est le cœur financier et commerçant de la cité, avec le quartier de Downtown. Restructuré et en partie rénové, le quartier est sorti d’une longue léthargie pour devenir un vrai lieu de vie, pas désagréable, mais qui reste tout de même peu touristique. À l’ouest de downtown, le quartier italien de Federal Hill constitue son principal attrait. Sur la rive Est de la rivière se trouve la fameuse université de Brown (qui fait partie de l’Ivy League, les meilleures universités du pays) ainsi que le quartier historique qui l’entoure, College Hill.

Benefit Street est la rue historique la plus intéressante de Providence. Cette belle rue bordée d’arbres abrite plus d’une centaine de vieilles demeures, ayant appartenu à des marchands ou des capitaines, construits dans divers styles architecturaux typiquement américains. La rue était autrefois un chemin de terre qui fut transformé au 19e siècle « for the benefit of the people of Providence », soit littéralement « au bénéfice des habitants de Providence », d’où son nom. La pièce maîtresse de ces constructions anciennes est certainement la Providence Athenaeum, une bibliothèque de style néo-grec, dont la collection de livres contient quelques pièces rares datant du 18e siècle. Elle était notamment fréquentée en son temps par Edgar Allan Poe.

Toujours sur Benefit Street, l’école de design de l’état de Rhode Island (localement surnommée Rizdee) dispose d’un excellent musée, le Museum of Art, dont les collections sont riches et variées.

Véritable cœur du quartier historique, l’université de Brown est l’une des plus réputées du pays. Fondée en 1764, elle est la quatrième plus ancienne université des USA et son prestige ne s’est jamais démenti. Son campus est évidemment très soigné et incontestablement superbe, avec de nombreux monuments historiques (ça donne envie d’étudier en tout cas !). Les lieux les plus notables de l’université (d’un point de vue touristique du moins) sont la John Hay Library, contenant de nombreux souvenirs reliés au président Abraham Lincoln, et le List Art Center, une superbe construction abritant un musée d’arts classique et contemporain.

Au bout de la rue de l’université, la John Brown House (maison de John Brown, sur Power Street) est une demeure géorgienne construite en 1786 pour un riche armateur et commerçant. L’université porte son nom, non pas véritablement en son honneur, mais en hommage à la générosité de l’un de ses neveux, également nommé John Brown, qui fit un don à l’université et demanda en retour qu’elle prenne le nom de son oncle (une pierre deux coups donc, car ils avaient le même nom !). À noter que ce don était de l’ordre de 5000$ au début du 19e siècle. Aujourd’hui, le budget annuel de la Brown University est de plus de 2 milliards de dollars ! Pour revenir à la maison de John Brown (l’oncle, pas le neveu), il s’agit d’un beau monument historique, bien préservé et restauré, avec son mobilier et ses décorations d’époque. Il faut néanmoins savoir que John Brown fit construire sa maison avec l’argent du commerce des esclaves.

Toujours dans le quartier historique, la construction en bois blanc de la First Baptist Meeting House date de 1775 et elle fut la première église baptiste des États-Unis (mais certainement pas la dernière !). Elle est le témoignage toujours visible de la liberté religieuse voulu par le fondateur de la ville.

Au sud de l’université et de College Hill, les rues de Thayer et Wickenden Street sont les centres animés de ce coin de la ville, avec de nombreux restaurants, des librairies et des cafés.

La rive ouest de la ville est moins intéressante que le secteur historique. C’est le centre-ville à proprement dit, downtown (ici appelé, assez étrangement, downcity). Le quartier ouest de downcity, au-delà de l’autoroute I-95, se nomme Federal Hill. C’est le Little Italy local, concentré autour d’Artwells Avenue et de la sympathique place DePasquale Square, avec sa fontaine typiquement italienne. Il s’agit de l’un des quartiers les plus agréables de la ville, comptant de nombreux cafés, des bars, des commerces et des restaurants italiens, bien sûr.

Au sein même de downcity, Empire et Washington street sont les artères les plus animées, surtout le soir.

Un peu en dehors du centre, le Roger Williams Park est l’un des plus beaux parcs urbains du pays. On y trouve un sympathique jardin botanique et un zoo (accueillant notamment quelques espèces rares comme le léopard des neiges). On y accède via la sortie 17 sur l’autoroute I-95.

[road trip] Voyage sur la Route 66 – Californie

La Route 66

La Route 66… la route mythique parmi les routes de légendes qui sillonnent les USA. Aux côtés du voyage à New York, des plages de Floride et des parcs de l’Ouest, c’est le grand voyage le plus apprécié par les visiteurs européens. Dans l’imaginaire populaire, la Mother Road est avant tout associée à l’histoire américaine et à cet art du kitch que l’on appel Americana. Bercés par les films et par les vieux tubes de R&B, nous avons tous en tête ces images de villes poussiéreuses, avec une vieille station-service et un motel plein de néons. Ces scènes existent toujours le long de la route 66 (bien qu’elles soient devenues rares).

Californie

Nous commençons notre périple par la fin, si je peux dire. La Route 66 débute à Chicago mais en tant que visiteurs c’est le plus souvent à l’envers et donc depuis Los Angeles que l’on emprunte la fameuse « rue principale » de l’Amérique. Depuis les belles plages de Santa Monica jusqu’au terres brulées de soleil du désert de Mojave, en passant par les vergers (ce qu’il en reste du moins) de citronniers et d’orangers de la vallée de San Gabriel, la Route offre un bel éventail des paysages de la Californie du sud. La Route 66 est presque intacte en Californie, le plus souvent indiquée par des signes ‘Historic Route 66’ facilement repérables. Dans le désert de Mojave, la route s’appelle National Old Trails Highway pour la bonne raison qu’il s’agissait du nom originel de la 66, avant que les voies américaines ne soient numérotées.

 

Route 66 – Californie – Santa Monica 1
Santa Monica, fameuse station balnéaire de l’agglomération de Los Angeles. Nous sommes ici au terminus de l’ancienne Route 66, sur les rives de l’océan Pacifique. Quelques pâtés de maisons au sud se trouvent la fameuse jetée de la ville et ses fêtes foraines. Plus au sud encore, une promenade permet de rallier Venice Beach, le plus décalé des quartiers balnéaires de L.A. Une plaque marque la fin de la route et rend hommage à Will Rogers (la Route 66 était également nommée la Will Rogers Highway). Willy était un pionnier, né en Oklahoma il faisait partie des célèbres Okies, ces habitants des plaines venus en Californie pour y vivre. Il est devenu l’une des plus grandes stars de cinéma de son époque, mais c’était aussi un grand voyageur (il est d’ailleurs décédé dans un crash aérien en Alaska) et il fut également le maire de Beverly Hills ! La plaque le décrit comme « comique, grand voyageur et voisin sympathique ».

Route 66 – Californie – Santa Monica 2
La Route 66 suit l’actuel Santa Monica Boulevard. Nous sommes ici au niveau de Third Street Promenade, un célèbre site touristique de Santa Monica. C’est une zone commerciale piétonne très animée. Le quartier est l’un des plus agréables de Los Angeles. On peut y marcher (ce qui n’est pas si fréquent dans cette immense métropole), on y trouve de nombreux artistes de rues et bien sûr une profusion de cafés branchés, de librairies, de restaurants et de boutiques de mode.

Route 66 – Californie – Beverly Hills
On imagine généralement que s’il y a bien un lieu où la Route 66 a dû être engloutie par le modernisme, c’est Los Angeles. Détrompez-vous ! La route existe toujours sur la quasi-totalité de son tracé. Évidemment nous sommes bien loin de l’ambiance petite ville des débuts et la route prend désormais place sur de larges avenues encombrées. On arrive tout d’abord à Beverly Hills que la route traverse dans les grandes lignes. Pour découvrir les quartiers résidentiels ultra chics de la ville et les boutiques de luxe de Rodeo Drive, il faut faire quelques détours.

Route 66 – Californie – West Hollywood
Après Beverly Hills, la route nous conduit à West Hollywood, quartier animé de Los Angeles. Nous sommes ici à un carrefour assez typique de la cité des anges, où règne la voiture, les fast-foods et les palmiers. Le boulevard longe le parc de Hollywood Forever (ici dans notre dos) qui n’est pas banal car il s’agit d’un cimetière où l’on diffuse en soirée les films de certains résidents, acteurs ou réalisateurs célèbres.

Route 66 – Californie – Sunset Boulevard
A l’est d’Hollywood, le boulevard Santa Monica rejoint le fameux Sunset Boulevard qui poursuit la Route 66. Le boulevard Sunset est ainsi nommé car il mène vers l’océan et ses superbes couchers de soleil mais dans le sens où nous sommes nous laissons les couchers de soleil dans notre dos. Sunset Boulevard mène vers Downtown, la grappe de buildings qui semblent surveiller l’immensité de l’agglomération de L.A.

Route 66 – Californie – Olvera Street, Pueblo Los Angeles
Arrivé à Downtown, nous voici à l’entrée d’Olvera Street. C’est le cœur historique de Los Angeles, à une époque où la cité n’était encore qu’un village aux influences mexicaines, un pueblo. Olvera Street est désormais une rue commerçante sur le thème du Mexique. Inutile de venir y chercher une quelconque authenticité, entre les stands de tacos et les boutiques de souvenirs, le vieux L.A est surtout une attraction touristique.

A l’est de Downtown, la Route 66 se dirige vers Pasadena et se perd quelque peu dans les méandres des autoroutes de L.A. Il est possible d’emprunter l’autoroute 110 (la première du genre, ouverte en 1939) ou bien de suivre Figueroa Street qui est parallèle à l’autoroute (une rue interminable qui quadrille l’agglomération et que l’on appel à L.A une « surface street »). Le long de Figueroa, ne pas manquer le Dodger Stadium et l’un des meilleurs musées sur les amérindiens, le Southwest Museum. De quoi vous mettre dans l’ambiance pour la longue route à venir dans les déserts du sud-ouest.

Route 66 – Californie – Pasadena
L’autoroute arrive à Pasadena, la ville phare de l’est de Los Angeles. Figueroa Street pour sa part vous accompagne en grande pompe via le Colorado Boulevard Bridge. Cette élégante construction symbolise toujours l’entrée dans la cité des anges (bien que l’agglomération se poursuive bien au-delà) pour les voyageurs en voitures. Pasadena est un endroit très sympa, célèbre pour le fameux Rose Bowl, stade où se déroule la compétition du même nom qui a fait fantasmer des générations d’américains sur le climat idyllique de la Californie (les spectateurs sont en t-shirt et il y a des fleurs partout tandis que le reste du pays est sous la neige).

Route 66 – Californie – Pasadena
Le centre de Pasadena est un coin animé. Appelé Old Pasadena, c’est une rénovation du centre historique de la ville. On y trouve des restaurants et des boutiques dans des rues bien agréables.

Route 66 – Californie – Upland
Nous sommes ici à Upland, une ville banale où se trouve ce signe (ici en travaux) qui marquait la fin de la National Old Trails Highway (ancêtre de la Route 66). On peut voir également des lampadaires rénovés dans le style de l’ancienne route. Passé Pasadena, la Route 66 s’aventure donc dans la vallée de San Gabriel, royaume des banlieues de Los Angeles mais autrefois la porte d’entrée du sud californien pour les voyageurs. Du temps des premiers colons et des pionniers, ils y découvraient un environnement paradisiaque, fait d’immenses étendues de citronniers et d’orangers, de fleurs et de ruisseaux. Aujourd’hui les vergers sont rares et on fait place à des lotissements, des centres commerciaux et des avenues rectilignes. La route passe par Colorado Boulevard puis Huntington Drive avant d’emprunter le long Foothill Boulevard. Les montagnes, parfois enneigées en hiver, dominent la vallée.

Route 66 – Californie – Fontana vallée de San Gabriel
Au carrefour de deux avenues de la ville résidentielle de Fontana, à l’est de la vallée de San Gabriel. C’est une ville banale mais c’est ici qu’est apparu le club de motards des Hell’s Angels. Un club qui deviendra plus tard l’un des principaux gangs de Californie. Un nom qui fait toujours frissonner les californiens.

Route 66 – Californie – Col de Cajon - Cajon Pass
Nous sommes là sur la petite route qui longe l’autoroute pour passer le col de Cajon (ou Cajon Pass) qui sépare le bassin verdoyant de Los Angeles, des étendues arides de l’est californien. Sur le col, le paysage change et la végétation devient plus clairsemée.

Route 66 – Californie – Summit Inn
A la sortie du col, avant Victorville, il reste en bord de route (d’autoroute précisément) une adresse historique de la Route 66, le Summit Inn. La situation de ce restaurant de bord de route n’est pas exemplaire mais les nostalgiques seront ravis d’y faire un stop.

Route 66 – Californie – Victorville, California Road 66 Museum
Arrivée à Victorville, première vraie cité de la région aride du sud-est californien. Le soleil y est implacable et les jardins fleuries de Beverly Hills et Pasadena semblent bien loin. La route passe par 7th Street, qui est la rue centrale de Victorville. On peut encore y voir quelques adresses typiques comme le New Corral Motel avec son enseigne kitch. Nous sommes ici devant le musée de la Route 66 qui accumule les objets liés à la fameuse artère.

Route 66 – Californie – Oro Grande
Après Victorville, pour suivre l’ancien tracé de la Route 66, il faut faire une boucle dans le désert de Mojave. On passe alors par divers villages de désert. Ici, à Oro Grande, nous avons une idée de l’aridité de l’environnement. La vie s’y déroule à des années lumières de L.A.

Route 66 – Californie – Helendale
Le village d’Helendale, où l’on pouvait trouver il y a quelques années un musée dédié à l’art du striptease et appelé Exotic World. A la fermeture du musée, la ville s’est définitivement endormie dans le désert.

Route 66 – Californie – Barstow
Nous arrivons à Barstow. Dans l’absolu c’est une petite ville au milieu du désert mais dans la pratique c’est un grand carrefour, à mi-chemin entre Los Angeles et Las Vegas. C’est le premier site de ravitaillement dans le désert. Loin d’être une ville très sympathique ou agréable, Barstow est surtout un lieu de passage. Malgré la présence de toutes les enseignes que l’on trouve à travers le pays, Barstow est une cité où la vie semble difficile et monotone. L’avènement des autoroutes a d’ailleurs laissé une bonne majorité des anciens restaurants et des motels de la Route 66 sur le carreau.

Route 66 – Californie – Daggett
A l’est de Barstow, la Route 66 existe le long de l’autoroute 40. Daggett, petite ville minière et ferroviaire est une étape atmosphérique. Une cité du désert, noyée sous des chaleurs extrêmes en été, qui voit passer d’immenses trains de marchandises et où vit une poignée d’habitants.

Route 66 – Californie – Bagdad Cafe
Un peu plus loin, isolé au bord de la route, dans un paysage immense et désert, nous arrivons au fameux Bagdad Café. Ce petit établissement doit sa survie au film du même nom. C’est le centre du hameau de Newberry Springs et son unique restaurant.

Route 66 – Californie – Ludlow
Nous sommes à Ludlow, ville au beau milieu du désert de Mojave. C’est ici le carrefour central du village, qui compte une station-service (Chevron, grande marque américaine), quelques cafés et un motel. La vie dans le désert californien est bien loin des clichés du Golden State.

Route 66 – Californie – Amboy
Une boucle via la National Old Trails Highway nous amène à Amboy, une bourgade quasi fantôme ou se trouve l’une des grandes adresses du passé de la Route 66. Dans les années 1940, Roy’s était un commerce florissant, comptant un motel, un restaurant et un garage. Près de 90 employés faisait tourner la boutique 24h/24, afin de gérer le flot des automobilistes. L’ouverture de l’autoroute 40 a scellé le destin de Roy’s mais la boutique existe toujours.

Route 66 – Californie – Goffs
La boucle complète de l’ancienne route passe par des hameaux du bout du monde, comme ici à Goffs. Les amateurs de petites routes et de désert seront aux anges.

Route 66 – Californie – Needles
Dernière étape (ou première) de la Route 66 en Californie, Needles est une petite ville d’environ 5.000 habitants. Un vrai îlot de civilisation dans cette région désertique. Son nom, ‘les aiguilles’, lui vient d’une série de pierres très affutées que l’on trouve près de la rivière Colorado. Comme le reste de la région, Needles est un vrai four une bonne partie de l’année. C’est également l’un des lieux les plus ensoleillé du monde. Ce climat, que certain jugeront trop aride, fait tourner l’économie touristique de Needles. La Route 66 traverse la ville de part en part, passant sous l’autoroute 40.

Route 66 – Californie – Needles centre
Nous sommes dans le centre-ville de Needles, dont l’architecture n’est pas déplaisante. Après la ville, la Route 66 descend vers le sud sur quelques miles en longeant le Colorado puis traverse la rivière pour passer dans l’état de l’Arizona et entamer sa longue traversée du sud-ouest américain. Un autre chapitre à découvrir le long de la Mother Road.

[road trip] De New York à Philadelphie par l’autoroute

Dans ce road trip nous prenons l’autoroute New Jersey Turnpike pour relier New York City à Philadelphie.

new york city canal street

Bienvenue à New York City. Pour ce trajet jusqu’à Philadelphie nous partons de l’angle de Canal Street et de Broadway, à la station de métro Canal Street. C’est l’un des principaux carrefours de Manhattan.

new york city canal street

Canal Street est une rue populaire, artère centrale de Chinatown dans sa partie est.

new york city canal street greene street soho

Angle de Canal Street et de Greene Street qui appartient déjà au quartier de Soho. New York dispose de son système de vélos en libre-service, les Citi Bike (on peut voir un business sur son vélo).

new york city canal street wooster street soho

Nous sommes toujours sur Canal Street, à l’angle de Wooster Street, une autre rue de Soho. L’architecture de Soho est facilement reconnaissable et typique de NYC.

new york city canal street west broadway soho

Une petite pizza à 1$ ? Beaucoup de snack new-yorkais offre des menus comprenant deux parts de pizza et une boisson pour 2,75$. Certainement le repas le moins cher possible.

new york city canal street holland tunnel

Aller direction le Holland Tunnel, très embouteillé, pour sortir de Manhattan en direction du New Jersey.

new york city hudson watts street

A l’angle de Hudson et Watts.

new york city holland tunnel entree

Le NYPD, la police de New York, veille à l’entrée du Holland Tunnel qui permet de quitter la ville.

new york city dans le holland tunnel

Au cœur de l’étroit Holland Tunnel.

jersey city new jersey

Nous voici maintenant dans le New Jersey, à Jersey City (c’est écrit dessus !). Pour info 25 miles à l’heure représentent environs 38km/h mais il est bien difficile de dépasser cette vitesse à cet endroit notoirement embouteillé.

jersey city new jersey station essence

Alignement incroyable de stations-services à Jersey City. La marque Hess, inconnue en Europe, est implantée à New York.

new jersey turnpike jersey city

Nous partons sur la New Jersey Turnpike. Cette autoroute payante traverse l’état du nord au sud. Pas grave, on ne paye pas !

panorama new york city depuis jersey city

Vue sur New York depuis la route.

panorama new york city depuis jersey city

Paysage industriel à Jersey City et Manhattan en arrière-plan.

panorama new york city statue de la liberte

La marina de Jersey City, Manhattan et la Statue de la Liberté (à vous de la trouver).

bayonne new jersey

Traversée de Bayonne dans le New Jersey, en direction de l’aéroport de Newark.

aeroport newark new york city

Enchevêtrement de routes et d’avions à Newark.

aeroport newark new york city

L’aéroport de Newark vu depuis l’autoroute. C’est le deuxième plus grand aéroport de New York.

newark new jersey

La folie des autoroutes américaines !

woodbridge new jersey

Dans un lotissement de la petite ville tranquille de Woodbridge, New Jersey. Tranquille en apparence car derrière le mur, il y a l’autoroute !

edison new jersey

Sur la route, au niveau de la ville d’Edison, New Jersey. Nous suivons un camion de déménagement (vous avez le numéro, si besoin…).

sunoco trenton new jersey

Il est temps de faire le plein. Nous sommes dans une aire de l’autoroute, à la station Sunoco. La marque fourni les carburants des courses de NASCAR, courses de vitesses spectaculaires très prisées aux Etats-Unis.

east windsor new jersey

Sortie 8, East Windsor, New Jersey. Deux hôtels pour faire une pause. Holiday Inn et Hampton Inn, deux grandes chaînes.

chesterfield new jersey

Quelque part à Chesterfield, New Jersey. On vous rappelle que l’autoroute est à sens unique, au cas où vous seriez distrait !

hainesport new jersey

Petite sortie de l’autoroute. Voici la dernière maison avant la forêt de Rancocas, site d’une ancienne réserve amérindienne.

mount laurel new jersey

Voilà déjà notre sortie, la 4, en direction de Mount Laurel, Camden et Philadelphie.

maple shade new jersey

Nous traversons Maple Shade dans le New Jersey, 19.000 habitants. La chaîne de restaurants Popeyes Louisiana Chicken se spécialise dans les plats d’inspirations vaguement Cajun (de la Louisiane), à base de poulet épicé. Motel 6 est une chaîne de motel, sorte d’hôtels Ibis de l’Amérique. Tout comme Ibis, Motel 6 appartenait d’ailleurs au groupe français Accor jusqu’en 2012.

cherry hill new jersey

A Cherry Hill, New Jersey, voici un diner typique des routes américaines. Comme vous pouvez le voir c’est aussi une sortie romantique !

camden new jersey

Au bout des rues de Camden. En face, Philadelphie expose ses buildings. Camden est l’une des villes les plus pauvres et violentes des USA.

philadelphie pennsylvanie

En traversant le pont Benjamin Franklin, enfant chéri de Philadelphie, nous entrons dans l’état de Pennsylvanie.

philadelphie pennsylvanie chestnut street

Nous voici arrivé à destination. Chestnut Street à Philadelphie. On va s’acheter un petit cheesesteak, spécialité emblématique de Philly, au coin de la rue. Juste derrière nous il y a Independance Hall, où a été rédigée et signée la déclaration d’indépendance des Etats-Unis, le 4 juillet 1776.

[road trip] Coney Island & Brighton Beach, NY

Coney Island & Brighton Beach sont deux quartiers de New York City (état de New York), situé dans le borough de Brooklyn. Ce sont deux plages bien connues des new-yorkais et qui, contrairement à ce que l’on pourrait penser, sont tout à fait propices à la baignade en été. Les plages sont également réputées pour leurs fêtes foraines.

nathan’s coney island new york
Voici le fameux Nathan’s, un snack amélioré où l’on fait la queue longtemps pour déguster les meilleurs hot-dogs de tout New York. Attention, il faut y mettre le prix !

 

brighton beach avenue new york
Brighton Beach Avenue est l’artère principale de Brighton Beach, une ville où réside une très importante communauté russe qui lui donne son surnom de Little Odessa. Le métro aérien est caractéristique du quartier.

 

cyclone coney island new york
Le manège Cyclone. Cette montagne russe en bois date de 1927 et c’est une monument historique classé. Ne vous méprenez pas cependant, c’est un manège qui continue d’effrayer petits et grands.

 

boardwalk coney island new york
Le fête foraine est un grand classique du boardwalk (la promenade en bois) qui longe la plage de Coney Island.

 

boardwalk brighton beach new york
Une vue du boardwalk, le long de la plage de Brighton Beach.

 

surf avenue coney island new york
L’architecture en brique massive des immeubles de Surf Avenue trahit les origines populaires de Coney Island. C’est aujourd’hui une destination à la mode mais elle est depuis longtemps la station balnéaire des new-yorkais qui ne peuvent partir en voyage. Ici, l’océan est accessible au prix d’un ticket de métro.

Collines des Berkshires, Massachusetts

Collines des Berkshires Massachusetts

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Les collines boisées, les vertes vallées, les rivières sinueuses et les cascades des Berkshires attirent depuis longtemps les visiteurs dans cette région à l’extrême ouest du Massachusetts. Riche en beautés naturelles, les collines des Berkshires sont ponctuées de petites villes et villages pittoresques et culturellement dynamique. C’est un coin de campagne typique, très prisé par les touristes fortunés venus de New York ou de Boston.

Pittsfield, au croisement des routes 20 et 7, est la principale localité de la région avec 44.800 habitants. Elle est dominée par le Mont Greylock (si on peut dire, car ce n’est pas vraiment l’Everest) et connue pour être le site de l’ancienne demeure du romancier du 19e siècle Herman Melville. C’est ici dans la maison surnommée Arrowhead que Melville écrivit son chef d’œuvre, Moby Dick, librement inspiré du tragique destin d’un baleinier de Nantucket. Melville dut quitter Pittsfield et sa maison lorsque les ventes de ses livres sont devenues moins bonnes. Il partit alors s’installer à New York.

À noter qu’en elle-même, la ville de Pittsfield n’est pas inoubliable, mais son centre-ville n’est pas désagréable et constitue le grand centre commerçant de la région.

Un peu au sud de Pittsfield, la petite ville chic de Lenox est réputée pour ses grandes demeures appartenant à de célèbres familles de la haute société américaine comme les Carnegie. C’est également ici que se tient un fameux festival qui a lieu chaque été, le Tanglewood Musical Festival. C’est l’évènement culturel majeur des Berkshires et un lieu où il fait bon être vu pour la bonne société de Manhattan. De ce fait, la programmation y est généralement de très haute volée. L’orchestre symphonique de Boston y prend également ses quartiers d’été.

Le véritable cœur des Berkshires et sa destination phare est Stockbridge, au sud de Lenox. Les rues principales et les différents paysages de cette ville typique de Nouvelle-Angleterre ont été immortalisés par l’un des plus célèbres dessinateurs américains, Norman Rockwell. L’artiste a vécu à Stockbridge pendant près de 25 ans et c’est en partie pour cela que la ville rassemble tant de clichés de la région, car c’est Rockwell lui-même qui les a créés dans ses dessins en prenant Stockbridge pour décor (vous suivez ?). Son œuvre (dont de nombreuses couvertures du Saturday Evening Post qui l’ont rendu célèbre) est exposée au Norman Rockwell Museum (sur la Route 183).

Les environs de Stockbridge constituent un lieu idéal pour explorer l’espace naturel des Berkshires, notamment en parcourant les sentiers des belles forêts de Mount Washington et de Mount Everett, réputées entre autres pour leurs cascades.

Springfield, Massachusetts

Springfield Massachusetts

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Population : 153.000 (agglomération : 698.900)

Springfield est une grande ville tout ce qu’il y a de plus oubliable. Sur les rives de la rivière Connecticut, Springfield ne serait qu’un point sur une carte, coincé entre deux autoroutes si ce n’était pour l’invention à la fin du 19e siècle par un certain Docteur James Naismith d’un sport qui allait devenir emblématique des USA, le basketball. A l’origine un simple exercice d’entrainement pour les sportifs, le basketball est rapidement devenu un sport à part entière et sa popularité ne s’est jamais démentie. Avec le baseball et le football américain, le basketball est incontestablement la discipline majeure en Amérique, symbolisé par le niveau de jeu hors normes de la NBA.

Inventé à Springfield, le basketball y dispose aujourd’hui de son musée et panthéon, le Basketball Hall of Fame (sur West Columbus Avenue) qui abrite de nombreuses expositions en rapport avec le basket. Évidemment c’est la principale raison pour se rendre à Springfield, mais les amateurs ne rechigneront pas à faire un détour pour s’y rendre. Quand on aime… Ceux qui n’aiment pas pourront se rabattre sur le parc d’attractions Six Flags New England, l’un des plus grands du pays, situé à la sortie de la ville.