Uptown Manhattan, New York City, NY

New Jersey

Uptown Manhattan
On parle de Uptown Manhattan (la partie haute de Manhattan) à partir de la 59e rue, lorsque l’excitation palpable de Midtown laisse la place aux quartiers plus résidentiels et exclusifs des Upper East et West Sides. Evidement entre le East et le West side se trouve l’immense poumon vert de NYC, le bien nommé Central Park. Tout le monde y vient, pour une promenade, pour un jogging ou pour se détendre du tumulte de la ville, dans de vastes paysages au coeur du plus mythique des parcs urbains. L’Upper East Side (à l’est de Central Park donc) est le quartier le plus bourgeois de NYC. C’est un peu le seizième arrondissement new-yorkais. Ici vivent les grandes familles héritières des colossales fortunes de la ville. Le prix de l’immobilier y est ahurissant. Les quelques blocs adjacent à Central Park et à la 5e Avenue sont les plus chers d’entre tous. Légérement plus au nord, à partir de la 82e rue le long de la 5e Avenue commence ce que l’on appel le Museum Mile, une portion de l’avenue particulièrement riche en musée. Le plus célèbre est le Metropolitan Museum, surnommé le MET, qui est l’une des plus grandes institutions de l’art dans le monde. De l’autre côté du parc, vous vous en doutez, se trouve l’Upper West Side. A bien des égards les deux Upper sont assez différents. Le West Side est incontestablement moins fermé et plus chaleureux. Il est aussi moins raffiné. On y trouve le Lincoln Center, ou se tiennent les plus grandes performances artistiques de NYC dans un cadre grandiose, ainsi que l’American Museum of Natural History qui est le plus grand du monde et le meilleur dans son domaine. Pour moi c’est le musée incontournable des USA. Tout au nord de l’Upper West Side, la grande université de Columbia marque la frontière avec les quartiers du Far Up Manhattan. Les quartiers y sont nettement plus métissés que dans le reste de Manhattan et beaucoup moins riches. Le plus grand et le plus célèbre de ces secteurs est Harlem, capitale culturelle de l’Amérique noire. C’est un quartier en pleine renaissance. Plus au nord Washington Heights est encore hors des sentiers battus mais peu être visité pour son musée très particulier : The Cloister. C’est un quartier à prédominance latino-américaine où il convient de savoir où vous allez avant d’y aller. Harlem et Washington Heights sont traités à part.

Central Park
Difficile d’imaginer que l’ouverture du plus célèbre des parcs n’a été ouvert qu’en 1876. Pure création de l’homme, Central Park fût accueilli comme une bénédiction car il apportait déjà à l’époque ce qui fait le plus défaut à New-York : de la verdure et du calme ! Aucuns new-yorkais ne peut imaginer sa ville sans son parc. Le bien nommé Central Park se trouve en plein centre de Manhattan de la 59e rue au sud jusqu’à la 110e rue au nord. Il est le poumon de la ville et fourni un contre-poid indispensable à la folie urbaine de Big Apple. Peu importe que vous aimiez vous balader, faire du jogging, du bateau, jouer, lire, bronzer, patiner ou tout simplement la nature, et même si vous n’y allez pas, vous découvrirez sans doutes possibles que Central Park est à la fois l’une des grandes attractions touristiques et l’un des principaux atouts pour les locaux de NYC. On imagine volontiers que Central Park a toujours existé, ce qui n’est pas le cas. Mais qu’y avait-il avant ? Quelques marais occupés par des bidonvilles. A l’époque, en 1844, c’est la frontière nord de Manhattan. C’est un certain William Cullen Bryant, journaliste et poète à ses heures (et un sacré visionnaire dans tous les cas), qui consacre une bonne partie de son énergie et plusieurs années de sa vie à convaincre la ville de New York de développer un grand parc public et gratuit. L’idée fait son chemin et la ville demande à deux architectes, Frederick Law Olmsted et Calvert Vaux, de créer un paradis rural, censé donner l’illusion totale de la campagne en pleine ville. A son ouverture, le parc est une absolue réussite. Il est destiné à tous les new-yorkais mais les plus pauvres, qui résident alors dans les bidonvilles de Downtown, n’en voit pas vraiment la couleur. L’amélioration du niveau de vie et l’augmentation du temps consacré aux loisirs à largement favorisé l’installation de Central Park dans les esprits comme le véritable “parc du peuple” qu’il était destiné à être. Aujourd’hui les abords du parc ont beaucoup changé, les buildings le dominent et les problèmes urbains ne l’ont pas épargné (on ne s’y balade pas la nuit sauf lors d’un événement) mais Central Park est toujours cette illusion très réussie de campagne au coeur de l’une des villes les plus frénétiques du monde.
Le parc se visite à pied, mais il est très grand et en parcourir tous les chemins est une vraie randonnée. Il est traversé par des routes en bitume et de nombreux sentiers en terre. Le vélo est également un bon moyen pour explorer le parc et vous pouvez en louer à l’heure au Loeb Boathouse (au niveau de 74th street). La nuit le parc est notoirement dangereux mais la vue des buildings illuminés depuis Central Park vaut son pesant d’or. Pour y aller promenez vous en groupe où allez-y à l’occasion d’un événement (concert ou autre). Vous pouvez également la nuit faire un tour dans le parc en calèche. Romantique certes mais pas donné. Les calèches attendent au croisement de la 59e rue et de la 5e Avenue ou bien de l’autre côté à Columbus Circle.
Tout le parc est agréable mais sa partie la plus touristique se trouve dans le sud. C’est là que l’on trouve Sheep Meadow, une immense pelouse ou les new-yorkais viennent bronzer en été, Strawberry Fields, dédié à John Lenon qui vécu et a été assassiné dans le Dakota Building situé juste de l’autre côté de la rue (côté Upper West Side et 72e rue). La partie préférée des coureurs est sans contestes le Jacqueline Kennedy Onassis Reservoir, un lac entouré de sentiers. Pour les flanneurs, la longue avenue du Mall, entourée d’arbres, mêne majestueusement jusqu’à la grande fontaine de Bethesda. Du côté Midtown du Mall se trouve la patinoire la plus fréquentée de New York (en hiver bien entendu), la Wollman Rink qui appartient au groupe Trump. Même si vous ne comptez pas patiner le spectacle vaut le coup d’oeil, notamment pour les grattes-ciels en toile de fond. Les amateurs du film d’animation Madagascar ne sont pas sans savoir qu’il est existe un zoo à Central Park. Il s’agit effectivement du Central Park Zoo qui se trouve au niveau de la 64e rue côté Upper East Side (5e Avenue). Le zoo essaye de limiter au maximum l’impact de l’enfermement sur les animaux et de les placer aux plus près des visiteurs. Il mérite le détour pour ceux qui aime le genre mais il n’est pas comparable à l’immense zoo du Bronx beaucoup plus renommé.

Upper West Side
Quand on pense à l’Upper West Side, un nom vient immédiatement à l’esprit, celui du cinéaste Woody Allen. Il est le résumé parfais de ce quartier méconnu mais pourtant très plaisant. Ouvert, culturel, intellectuel et bon enfant, l’Upper West Side est peut-être le savant dosage de tout ce qui fait que l’on aime New-York, sans les excès de confiance ou de mode que l’on y trouve parfois. S’étendant du côté ouest de Central Park jusqu’à la rivière Hudson et de Columbus Circle au sud jusqu’à la 110e rue au nord, l’UWS est aujourd’hui largement plus résidentiel (et bourgeois) et plus standardisé qu’il ne l’a été. Autrefois il était connu pour ses boutiques indépendantes (de nombreuses librairies notamment) qui ont aujourd’hui cédées leurs places à des magasins de chaînes. Il n’empêche qu’il reste un endroit agréable. On y trouve de superbes résidences dans des immeubles classés habités par un mélange d’artistes, de familles, de grandes fortunes un peu libérales dans l’esprit, d’étudiants et d’une population plus modeste vers le nord du quartier. A l’opposé de Central Park, le long de la rivière Hudson, le Riverside Park est un parc urbain agréable qui offre notamment de belle vue sur le coucher de soleil new-yorkais. Beaucoup plus “local” que Central Park”. Quoiqu’il en soit ce qui vous amènera probablement dans l’UWS se sont ses deux plus grandes attractions, à savoir le Lincoln Center, centre des arts à New-York, et surtout l’American Museum of Natural History.
Le Lincoln Center est à NYC ce que l’Opéra est à Paris, une fierté sur tous les plans. Ce centre des arts vivants et musicaux récemment restauré (et qui a fêté ses 50 ans en 2009) abrite plusieurs immenses bâtiments regroupés autour d’une vaste place et d’une fontaine. C’est une magnifique pièce d’architecture urbaine, encore plus impressionnante à la nuit tombée lorsqu’elle est éclairée. Le Lincoln Center regroupe en tout une douzaine de compagnies artistiques de renommées mondiales dont le New York City Ballet, le New York Philharmonic, le Metropolitan Opera, le New York City Opera, la Juillard School ou la School of American Ballet. Assister à un spectacle dans l’un des bâtiments du Lincoln Center est la quintessence même de la culture new-yorkaise.
L’American Museum of Natural History, littéralement le Musée Americain d’Histoire Naturelle, est le musée le plus passionnant de New-York et certainement des USA. La visite de ce musée est immanquable, même si vous n’êtes que de passage à NYC. Fondé en 1869 ses collections comptent pas moins de 30 millions de pièces (!!!). On y trouve des centaines d’animaux naturalisés (et installés dans leur environnement originel), une baleine bleue grandeur nature (mais fausse), trois salles d’expositions entièrement dédiées aux dinosaures, la plus vieille météorite connue, le plus gros diamant du monde, j’en passe et des meilleurs. Le clou du spectacle est le Rose Center for Earth & Space doté d’un planétarium absolument fantastique où vous aurez véritablement l’impression de vivre un voyage dans l’espace. Le musée se trouve au niveau de la 79e rue et de Central Park. Comme dans beaucoup de musée vous verrez que l’entrée se fait sur donation et qu’elle est de l’ordre de 15$. Toutefois rien ne vous empêche effectivement de donner 2$, ce qui est réellement très mesquin mais personne ne vous en tiendra rigueur.

Morningside Heights
Immédiatement au nord de l’Upper West Side se trouve le petit quartier de Morningside Heights. On y accède par l’une des grandes artères de l’UWS, Riverside Drive (qui est une adresse très prisée dernièrement à NYC). Morningside Heights est essentiellement concentré autour de la prestigieuse université de Columbia dont le campus occupe pas moins de sept blocs entre la 114e et la 121e rue et entre Amsterdam Avenue et Morningside Drive. La place centrale du campus est à voir pour son style Beaux Arts assez grandiose. Des visites guidées, gratuites, commencent tous les jours de la semaine à 13h depuis le visitor center situé dans la Low Library en plein coeur du campus.
Non loin de Columbia, au croisement de la 112e rue et d’Amsterdam Avenue, se trouve l’un des monuments les moins connus de NYC, la Cathédrale de St John the Divine. Son architecture majestueuse est un mélange assez utopique entre les styles Roman et Gothique. La construction de l’église fût commencé en 1892 mais dû être interrompu en 1939 au début de la seconde guerre mondiale. Comme vous le constatez la construction du monument n’était pas une mince (ni une courte) affaire et pour tout dire elle n’est pas encore achevée. Le fait que la cathédrale ne soit pas terminée dissimule donc les ambitions initiales de ses constructeurs d’en faire la plus grande du monde. Un brin de mégalomanie qui deviendra sans doutes réalité un jour, mais pas tout de suite…

Upper East Side
Autant l’Upper West Side est parfaitement défini par le style de Woody Allen, autant lorsqu’il doit représenter le monde de la richesse à NYC le cinéaste filme généralement dans l’Upper East Side. Ce grand carré de rue à l’est de Central Park est incontestablement défini par sa caractéristique la plus visible : l’argent. La 5e Avenue, le long de Central Park, est l’adresse la plus chère de New-York et ce quasiment depuis l’ouverture du parc lorsque les richissimes familles Carnegies, Astors, Whitneys ou Rockefeller s’y sont installées et y ont construit de splendides demeures. La meilleure introduction au quartier est la Grand Army Plaza qui se trouve au croisement de la 5e Avenue et de Central Park. C’est l’un des lieux les plus électrique de New-York, ouvrant sur l’immense perspective de la Fifth Avenue et dominé par le château de l’hôtel de luxe Plaza Hotel. De l’autre côté de la rue se trouve le flagship des Apple Store new-yorkais.
Plongeons ensemble dans la crème de la crème des quartiers de New-York. A défaut d’y vivre vous y passerez probablement pas mal de temps en tant que visiteur notamment pour arpenter l’immense Metropolitan Museum. A propos d’y vivre d’ailleurs, il faut savoir que si habiter dans l’Upper East Side est un privilège réservé aux magnats du pétrole, c’est paradoxalement l’un des quartiers les moins chers de NYC concernant la location d’une chambre voire d’un studio. Tout est relatif concernant les prix (le prix d’un mini-studio à Manhattan débute à 1800 voire 2000$ par mois) et évidement vous pouvez oublier la vue sur Central Park mais vous serez officiellement un Upper East Sider (une classe à part à Big Apple).
En remontant depuis la Grand Plaza Army, au coin de la 65e rue et de la 5e Avenue, se trouve la plus grande synagogue  réformée new-yorkaise, le Temple Emanu-El. Très sobre en extérieur, le bâtiment est en réalité construit de façon à donner une impression de grandeur immense à l’intérieur. Le peu de luminosité renforce ce sentiment et vous fais effectivement vous sentir tout petit. L’entrée est gratuite, n’hésitez pas.
En continuant le long de la 5e Avenue en direction du nord, on arrive rapidement au niveau de la 70e rue à la Frick Collection. Ce prestigieux musée et très certainement la grande galerie la plus intéressante de New-York. On peut y voir une partie de la collection amassé par un business man impitoyable ayant fait fortune dans le commerce de l’acier, Henry Clay Frick. Le musée prend d’ailleurs place dans sa magnifique résidence new-yorkaise. Comme de nombreuses grandes fortunes du début du 20e siècle, Frick à eu une vie romanesque. Pour l’annecdote il devait faire le voyage (le seul et unique) sur le Titanic dans l’une des deux seules suites réservées aux millionnaires. Une petite blessure de sa femme annula le voyage. Comme le dit l’expression : un mal pour un bien ! La collection compte surtout des peintures notamment des oeuvres de Rembradt, Bellini, El Greco ou encore Vermeer pour ne citer que les “têtes d’affiches”. Le musée est ouvert tous les jours sauf lundi et l’entrée coûte 15$.
A partir de la Frick Collection les musées se succèdent dans l’Upper East Side, presque jusqu’à l’indigestion. Si vous êtes du genre à passer votre vie dans les musées, alors vous passerez plus ou moins votre vie dans ce petit périmètre que les new-yorkais appellent le Museum Mile (littéralement le mile des musées). Quelques blocs au nord de la Frick Collection, au croisement de la 75e rue et de Madison Avenue, le Whitney Museum of American Art est un autre lègue d’une riche famille locale, les Vanderbilt Whitney, et plus précisement à Gertrude Vanderbilt Whitney (également à l’origine du très réputé Hôpital américain de Paris). Les familles Vanderbilt et Whitney (réunies par un mariage) donneraient lieu à toute une encyclopédie d’anecdotes mais je vous laisse vous renseigner. Toutefois pour vous mettre l’eau à la bouche sachez qu’ils sont entre autre à l’origine de l’invention des chips ! Revenons au musée. Le building à l’architecture très moderne abrite une collection majeure d’oeuvre de l’art américain du 20e siècle. Parmi les amateurs il est largement considéré comme le plus grand concurrent du MoMa (Museum of Modern Art, voir à Midtown). Le musée se concentre particulièrement sur les oeuvres de Hopper, O’Keeffe et Calder mais on y trouve également des oeuvres de Andy Warhol, entre autre. Le Whitney Museum accueil également tous les deux ans le Whitney Biennial show of contemporary American art. Cet événement défraie parfois la chronique pour les formes d’arts qu’il propose, certaine assez farfelue et parfois critiquable comme lors de l’édition de 1995 où l’une des pièces n’était rien d’autre qu’une sculpture en gras de cuisine. Difficilement excusable dans une ville aussi inégalitaire que NYC…
A moins de dix minutes à pied du Whitney Museum au croisement de la 5e Avenue et de la 89e rue, se trouve trouve le Solomon R. Guggenheim Museum (que tout le monde appel évidement le Guggenheim). Une fois n’est pas coutume ce musée est mieux connu pour son architecture que pour ses collections. Il est l’oeuvre du plus célèbres des architectes américains (que vous retrouverez partout au USA car il a construit énormément de maisons) : Frank Lloyd Wright. A son ouverture en 1959 le Guggenheim fait largement débat et au cas ou vous vous poseriez la question, oui le débat est toujours d’actualité. Il faut dire que dans le monde très cubique de NYC, les rondeurs et les hélices du musée dénotent particulièrement. La pièce la plus connue du musée est d’ailleurs la rampe centrale construite telle un “paradoxe de l’escalier”, soit un chemin sans fin qui permet à la fois de monter et de descendre. Pour autant il ne faut pas oublier que le musée abrite également des oeuvres artistiques, et en réalité pas des moindres puisque l’on peut y trouve du Picasso, du Modigliani, du Degas ou encore du Chagall et une collection très complète sur Kandinsky. Vous noterez que le vendredi entre 17h45 et 19h15 (oui c’est précis, on est en Amérique) la donation d’entrée est libre.
Il existe d’autres musées pour tous les goûts dans le Museum Mile et même au-delà. On trouve par exemple le Cooper Hewitt National Design Museum (un musée totalement inconnu mais incroyablement réputé parmi les connaisseurs car il s’agit du seul musée des USA entièrement dédié au design, contemporain ou historique), ou encore le Museo del Barrio qui se concentre sur l’art et la culture d’Amérique Latine et des Caraïbes. Vous noterez tout de même que le Museo del Barrio se trouve en dehors de l’Upper East Side dans un quartier appelé Spanish Harlem. Incontestablement la séparation est rude et nette entre les deux quartiers, Spanish Harlem étant l’un des secteurs les plus défavorisés de NYC.
Et voilà, c’est tout pour l’Upper East Side ! … Heureusement qu’il y en a qui suive ! En effet le Museum Mile ne serait que l’ombre du Museum Mile si on y trouvait pas le plus grand musée de New-York, le plus grand musée du USA et l’un des plus importants musées du monde, le Metropolitan Museum of Art, habituellement surnommé le Met. Dans Central Park, au croisement de la 82e rue et de la 5e Avenue, le Met est à New-York ce que le Louvre est à Paris. Son immense collection, extrêmement variée, comporte plus de 2 millions de pièces. On y trouve plus ou moins tous les types d’arts, venus de tous les continents et de toutes les civilisations. En y passant plusieurs semaines vous n’auriez même pas un bon aperçu de la richesse du musée. Le très grand attrait du Met est qu’il est particulièrement bien mis en scène, avec des reproduction d’une place Grecque (bourrée d’oeuvre bien entendu) ou encore d’un véritable temple égyptien, le Temple de Dendur. Je vais vous épargner la liste quasi infinie des Gauguin, des Goya, des Manet, des Monet, des Raphael, des Botticelli, des Picasso, des Matisse, des Hopper et des centaines d’autres artistes majeurs dont les oeuvres (majeures elles aussi) sont exposées dans l’immensité du Met, pour ne vous parler que d’une seule oeuvre : The Heart of the Andes (le Coeur des Andes) de Frederic Edwin Church. Church était un peintre de paysages, très inspiré par ses voyages en Amérique du Sud (vous vous en doutiez je pense). Son talent inégalable éclate tout particulièrement dans se tableau absolument fantastique de détail et de précision qui laissera même les plus néophytes littéralement sans voix. Le Met se visite tous les jours sauf le lundi et la donation “conseillée” (hum…) est de 20$.

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