La Jolla, Californie

La Jolla Californie San Diego
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La Jolla (où La « Roya » pour la prononciation qui fait chic, avec un arrière-accent américain, pas si facile) se trouve au nord de Mission Bay. Changement de décor. Finies les vacances savates dans le sable, surf et bières au coucher de soleil de Mission Beach au sud. Ici il faut plutôt penser galeries d’art, bars à vin, petites criques intimes et dîners gastronomiques (tenue correcte exigée). Vous l’aurez compris, La Jolla est à San Diego ce que Malibu est à Los Angeles, le littoral huppé. Il n’empêche, c’est un site magnifique et certainement l’une des plus belles stations balnéaires de la côte sud de Californie. Entre deux pauses plages on peut même s’y cultiver en visitant le Museum of Contemporary Art (entrée payante, fermé le mercredi) qui possède une collection digne de ce nom (art californien et minimalisme américain principalement). C’est le penchant balnéaire du musée d’art contemporain qui se trouve Downtown. Le musée est cerné par le superbe Ellen Scripps Browning Park (balade très agréable) qui débouche directement sur La Jolla Cove, la crique la plus célèbre du pays. Après l’avoir vu des centaines de fois en cartes postales, la première impression est souvent mitigée car en réalité c’est tout petit (et absolument bondé en haute saison). Toutefois regardez la clarté de l’eau et vous comprendrez que le vrai point fort de la crique c’est sa réserve marine qui offre des plongées magnifiques (masques et tubas suffisent).

Pour ceux qui ne veulent pas se mouiller (ou qui, plus probablement, n’ont pas trouvé de place pour se garer), le Birch Aquarium and Museum (ouvert tous les jours, entrée payante, www.aquarium.ucsd.edu) permet de découvrir la vie marine de la région (plusieurs aquariums, dont un bassin de requins). Pour ceux qui sont dubitatifs sur l’intérêt de SeaWorld (et ils ont un peu raison, voir article Les Plages), je dirai que ce musée vaut largement plus le déplacement, sans parler du fait que l’entrée est 6 fois moins chère.

Pour le reste, La Jolla est fidèle à sa réputation. Son nom signifie « le joyau » et c’est assez approprié sur tous les plans : shopping haut de gamme, rues manucurées, villas de rêve, restaurants gastronomiques, ambiance balnéaire chic. Incontestablement, cela vaut le coup d’œil (voir le séjour, pour ceux qui peuvent se le permettre).

Au nord de La Jolla, la Torrey Pines State Reserve est un site magnifique. Pour les amateurs de nature c’est certainement le petit secret à connaître de San Diego. La réserve protège une espèce de pin, le Torrey pine, assez biscornu et qui sent très bon. Les paysages du site forment un écrin parfait pour des promenades le long de l’océan. (Renseignements sur www.torreypine.org, entrée payante).

Encore plus au nord, en allant vers Los Angeles, on trouve le San Diego Wild Animal Park (superbe parc animalier de type safari, à Escondido, voir l’article consacré à Balboa Park et au Zoo) et une autre destination, devenue par la force des choses un incontournable de San Diego : Legoland ! Comment résister à un parc d’attractions entièrement dédié à la fameuse petite brique. Le parc se destine surtout aux enfants (on peut le comprendre) mais il est difficile de rester insensible à Miniland, section du parc où sont reproduits les grands monuments de l’Amérique en lego (Las Vegas, la Maison Blanche…). Legoland est situé à Carlsbad, autant dire que ce n’est pas la porte à côté si vous venez du centre de San Diego (Interstate 5 puis sortie Cannon Road East, 1h30 de route en moyenne). Entrée assez chère (65$ pour les adutles, 55$ pour les enfants) ; fermé le mardi et mercredi hors saison.

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