Welcome to Los Angeles, Californie

Los Angeles Californie

Situer ce lieu sur une carte

Population : 3.857.800 (agglomération : 15.067.000) 

La gigantesque agglomération très décousue de Los Angeles s’étend sur des milliers d’hectares dans un vaste bassin désertique bordé par l’océan Pacifique d’un côté et par des montagnes enneigées de l’autre. Cette masse urbaine informe est traversée par un réseau fascinant d’autoroutes et d’échangeurs. L’Amérique dans toute sa splendeur, exotique, effrayante, si familière et pourtant tellement différente. De toutes les expériences urbaines que vous pourrez connaître aux Usa je pense ne pas trop m’avancer en vous disant que L.A sera sans doute la plus marquante. On la compare souvent à New York mais les deux villes sont en réalité incomparable et sont l’exact opposé l’une de l’autre sur quasiment tous les plans. New York est encore plus grande mais finalement plus abordable, plus humaine. Los Angeles, au premier abord, semble un mélange très indélicat d’enfer et de paradis. C’est une mixture colorée et absolument unique de centres commerciaux, de palmiers géants, de piscines, de bitume, de nature et de styles dont l’image apparait inexorablement à la fois irréelle et commune. Évidemment toutes ces impressions contrastées ne découlent finalement que d’une chose, un lieu plutôt, Hollywood. Los Angeles est le centre mondial des loisirs, de la musique et surtout du cinéma. Il est donc invariablement saisissant de découvrir pour la première fois son vrai visage, au-delà de la pellicule.

L.A est une ville jeune, très jeune. Au milieu du 19e siècle elle ne comptait pas plus de 50.000 habitants. Principalement des immigrants d’autres régions américaines, des ouvriers chinois et quelques riches propriétaires mexicains. La ville doit son développement à la ligne de chemin de fer transcontinentale qui l’a relié dans les années 1870’ à la côte est des Usa. Dès lors la cité s’agrandi et attire de nouveaux migrants sur les promesses (réelles) d’une vie au grand air, au soleil, entre montagne et océan, dans les champs de citronniers. Les premiers à tomber sous le charme, au moins de l’idée, sont les habitants des états des grandes plaines comme l’Iowa ou l’Indiana. On les appelle les Oakies. Motivés et organisés ils deviennent rapidement les nouveaux « locaux » et remplacent les élites mexicaines par un système de société qu’ils connaissaient dans l’est. Le Mexique cède définitivement la place à l’Amérique et un siècle plus tard Los Angeles est déjà la banlieue infinie que l’on connaît aujourd’hui. Le modèle ici repose sur une belle maison, un garage pour les voitures (car il en faut plusieurs et c’est indispensable) et une piscine. Contrairement à la côte est, la côte ouest ne ressemblera jamais à l’Europe.

L’explosion de l’industrie du cinéma qui débuta dans les années 1910 attira du monde mais le vrai boom démographique eu lieu après la seconde guerre mondiale tandis que régnait le plein emploi. Bien entendu aujourd’hui l’industrie du film est le véritable pilier de la ville.

Désormais Los Angeles est l’une des plus grandes mégapoles du monde. Découvrir L.A pour la première fois c’est faire face à un mélange drôlement puissant d’excitation et de menace. Car L.A est une ville qui vous embarque, que vous l’aimiez ou pas, que vous le vouliez ou non et qui vous montre tous ses visages sans retenu, du plus splendide au plus sombre. On y trouve tout, en toute quantité, tout le temps. Les arts, la culture, le shopping, la nature, la gastronomie. Tout comme pour New York on ne voit d’abord de L.A que ses grandes lignes, Hollywood, Beverly Hills, Santa Monica. Et puis en s’y attardant on se rend compte que tout ceci n’est que la partie supérieure de l’iceberg et on y trouve un véritable univers extrêmement détaillé et varié, un puits sans fond de découvertes. Bienvenue dans la Cité des Anges.

Quartiers de Los Angeles

Los Angeles n’est pas une seule et même grande ville mais, à l’image de Miami par exemple et contrairement à New York, un amalgame de cités et de quartiers qui constituent une seule vaste zone urbaine. En réalité Los Angeles n’est que le nom de la ville la plus centrale et de cœur financier de l’agglomération. Dans la pratique Beverly Hills ou encore Santa Monica sont des villes indépendantes. La ville s’est développée dans une région où la place viendra forcément à manquer un jour. Et ce jour est arrivé très vite. De ce fait, elle a comblé tous les espaces disponibles entre ce qui étaient autrefois des cités indépendantes et isolées. Aussi, elle est aujourd’hui une zone urbaine continue, reliant des quartiers qui n’ont bien souvent pas grand-chose en commun.

S’il existait véritablement, le cœur de L.A serai donc la ville de Los Angeles à proprement dite et que l’on appelle communément Downtown. C’est le centre géographique de la région et le poumon économique et financier de l’agglomération. On y trouve les gratte-ciels (assez peu nombreux pour une ville de cette ampleur) et un résumé assez complet de la mosaïque de la cité. Il y a des rues haut de gammes, des institutions artistiques, des grands restaurants, mais aussi quasiment dans un mouchoir de poche le pire ghetto qui soit, Skid Row. N’ayez crainte, comme partout à L.A si vous pensez que vous êtes dans un mauvais secteur il vous suffit bien souvent de retraverser la rue dans l’autre sens pour changer littéralement de décor. Le quartier est compact et ne s’étend que sur quelques blocks que l’on parcourt à pied en journée (et plutôt en voiture le soir).

Autour de Downtown s’étend ce qui s’apparente à une immense no man’s land surtout peuplé de stations-services, de magasins de pièces détachés, de mini-malls un peu crasseux et de fast-food gras mêlés à des banlieues décrépites, des constructions Art Deco et habité en quasi-totalité par l’immense population latino de la ville. Ici l’espagnol prévaut sur l’anglais. On y trouve des points d’intérêts mais de Downtown à South Central et Inglewood c’est la matérialisation du côté obscur de L.A, royaume des gangs et de la misère culturelle. La violence n’est que peu visible pour les visiteurs mais elle constitue souvent le quotidien de nombreux habitants. En dehors de la visite de quelques musées on n’y passe jamais longtemps mais l’occulter totalement c’est ne pas comprendre Los Angeles.

Légèrement au nord-ouest de Downtown débute le vaste Westside. Hollywood est le quartier le plus célèbre et il est ponctué des mythes et légendes du cinéma mais il faut savoir qu’il a largement perdu de sa superbe. A l’ouest s’étend West LA, la zone la plus riche de l’agglomération. Beverly Hills est le nom le plus connu et il n’est certainement pas réservé à toutes les bourses mais c’est dans l’ensemble le lieu le plus fidèle à l’image que l’on se fait de la ville. On y trouve d’innombrables adresses de restaurants, de boutiques et de bars. En suivant Sunset Boulevard, l’artère la plus reconnue de L.A, jusqu’à l’océan (de préférence au coucher du soleil pour les paysages), on tombe sur les villes balnéaires de Santa Monica et de Venice (beaucoup plus décalée) avec leurs clichés d’immenses plages de cartes postales, de palmiers et de vie décontractée. Plus au nord la petite ville de Malibu est la station balnéaire des élites du cinéma, mais aussi l’un des plus beaux coins du littoral.

Sortie de ces quartiers c’est la grande banlieue. Un concept étonnant pour une ville qui est déjà considérée elle-même comme une immense banlieue. Les banlieues de la banlieue se sont donc la Vallée (San Gabriel et San Fernando Valleys, appelé tout simplement The Valley) au nord et Orange County au sud. L’une comme l’autre de ces régions n’apparaissent au premier abord véritablement que comme une infinie succession de lotissement et de centres commerciaux mais se sont en réalité des lieux assez intéressants. On y trouve les studios de cinéma (qui ne sont plus à Hollywood depuis longtemps si tant est qu’ils n’y ont jamais été), d’innombrables bonnes adresses, Disneyland et des plages magnifiques.

Explorer L.A

Ca y est, l’avion s’approche de Los Angeles et bientôt vous serrez débarqué au cœur du tourbillon. Par où commencer, où aller ? A L.A malheureusement il n’y a pas vraiment de bonne réponse. Ce qu’il faut impérativement comprendre et assimiler c’est qu’ici vous n’irez nulle part et ne ferez rien du tout sans voiture. Des transports en communs existent, comme le métro, les trains ou les bus mais bien que la ville progresse dans ce domaine ce n’est toujours pas un moyen viable de se déplacer. A pied vous n’irez pas loin non plus en dehors des quelques rares zones piétonnes que l’on trouve notamment à Santa Monica, dans Downtown ou vers Hollywood et Beverly Hills. Sachez toutefois que même dans ces zones la voiture vous servira à vous déplacer d’un lieu vers un autre. Si vous ne comptez pas louer de voiture le constat est clair, ce n’est pas la peine de venir à Los Angeles sauf si vous souhaitez rester au même endroit (mettons que vous ne veniez que pour quelques jours au bord de l’océan dans ce cas c’est possible). Les embouteillages sont colossaux et vous ne pourrez pas les éviter mais le système des autoroutes (les freeways) reste le meilleur moyen de parcourir les longues distances qui séparent les différents secteurs de l’agglomération. Il y a minimum 45 minutes de route entre Downtown et les plages. Concernant le lieu où il faut se loger je pense qu’il n’y a pas d’endroit idéal. Le Westside (West Hollywood, Beverly Hills…) est probablement le site le plus logique à tous points de vue mais quoiqu’il arrive vous serez toujours loin de quelque chose.

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