Population : 14.000
Le nom de Kodiak désigne un archipel d’île, mais il fait généralement référence à la plus grande d’entre elles, également appelée Kodiak. Il s’agit de la deuxième plus grande île américaine après l’île de Big Island à Hawaii. L’île s’étend sur près de 160 kilomètres de long dans le golfe d’Alaska. C’est un lieu très sauvage et, en dehors de la ville de Kodiak (oui, tout s’appelle Kodiak c’est comme ça), extrêmement isolé. Si perdue que l’une des plus impressionnantes espèces du monde animal s’y est épanouie, les ours de Kodiak. Une grande partie de l’île est une portion de nature quasiment inaccessible, protégée par le Kodiak National Wildlife Refuge. On y trouve l’habitat d’environ 2500 ours de Kodiak sauvages. Ce ne sont pas de charmants oursons, car ils peuvent mesurer jusqu’à 3 mètres de hauteur et peser près de 700 kilos. Il est possible d’observer ces géants en empruntant des petits avions qui permettent d’accéder aux meilleurs sites d’observations (bien souvent des rivières à saumons). Il faut se renseigner à l’office du tourisme situé à Kodiak. L’expérience est magique, mais complexe à organiser et couteuse. Une rencontre impromptue avec un ours peut toujours arriver sur l’île, mais c’est extrêmement rare. Dans tous les cas il convient d’être très vigilant.
La grande majorité des habitants de l’île vivent dans la petite ville de Kodiak où se trouve la totalité des services touristiques. Malgré ses allures de bout du monde (ce dont il s’agit d’une certaine façon), Kodiak est le troisième plus grand port de pêche des Usa. C’est également la plus grande base des garde-côtes du pays. Il y a peu de chance de visiter Kodiak, si ce n’est pour organiser une observation des ours, mais la ville abrite la plus vieille construction russe en territoire américain. Le building datant de 1808, une ancienne boutique, accueille désormais le Baranov Museum. Il présente l’histoire de la ville, ainsi que quelques expositions diverses. La partie la plus intéressante du musée est consacrée au tsunami de 1964, suite au tremblement de terre de Valdez. La vague géante a impacté la totalité du Pacifique. Elle fût ressentie jusqu’en Australie et causa des pertes jusqu’en Californie.